Alors qu’on nous bassine toujours avec les mêmes références (attention j’ai toujours eu un profond respect pour Jaco Pastorius et consorts), on en oublie parfois qu’il existe (au delà de la bien-pensance), des artistes qui savent eux aussi, tirer leur épingle du jeu. Je vais donc, (une fois n’est pas coutume), vous présenter une autre figure de la basse qui nous vient cette fois-ci, de l’autre côté des Alpes, et plus particulièrement d’Italie.
Vous voulez en savoir plus ? Et bien suivez le guide ! 😉
Pas seulement le pays de la pasta et de la pizza !
On a souvent trop tendance à réduire l’activité de nos voisins transalpins à une cuisine qui a fait l’unanimité de nos assiettes et de nos estomacs. Et pourtant, et de tous temps, l’Italie a été un véritable vivier de pointures. J’en veux pour preuve (et ça ne concerne pas que la basse d’ailleurs), de grandes références planétaires telles que John Patitucci, Steve Vai, Joe Satriani, Federico Malaman, et quelques autres, tous d’origines italiennes. Autant dire que ça cause et pas qu’un peu !
Mais c’est au détour d’une vidéo youtube que je me suis attardé sur notre cher Matteo Esposito. Il aura de suite piqué ma curiosité, car ses vidéos pédagogiques et autres covers, étaient (à mon grand regret), les seules à offrir du UZEB, Bootsy Collins, Jeff Lorber, Yellow Jackets et autres grands crus du genre ! Pour moi clairement, un signe qui ne pouvait me laisser totalement indifférent (et pour cause, il s’agit de ma “drogue” quasi quotidienne) !
Pas un lapin de trois semaines le Matteo
Mais qui est réellement Matteo Esposito me direz-vous ?
Et bien avant tout un musicien et un VRAI ! Ayant fait ses premières armes en guitare classique, il fit lui aussi comme beaucoup, la découverte de la 4 cordes (le genre de rencontre qui bouleverse une vie !). S’en suivi un changement d’instrument, puis une mise en conditions pour se mettre au boulot auprès de professeurs triés sur le volet. Puis après de nombreuses masterclasses pour satisfaire sa soif d’apprendre et de progresser avec quelques grands noms du secteur (John Patitucci, Victor Bailey, Alain Caron, Jeff Berlin, Gary Willis, etc), avait enfin toute l’assurance et la connaissance nécessaire pour se lancer dans le grand bain !
Connu comme le loup blanc
N’y allons pas par quatre chemins : Matteo a joué/collaboré avec les plus grands noms de la variété, mais aussi au sens large, de la scène musicale italienne.
En studio comme sur scène, il aura été sollicité par toutes et tous. On notera au compteur des artistes comme Claudio Baglione, Antonello Venditti, Nek, Patti Pravo, Nina Zilli, Mika, Raf, Max Gazzè, et beaucoup d’autres. Mais son talent aura aussi attiré l’attention d’artistes au rayonnement international comme Herbie Goins, Phyllis Blandford, James Taylor, Dan Aykroyd, Jarabe de Palo, Tony Hadley, Roberto Ciotti, Francesco Bruno Quartet, Peter Cincotti, Charlie Cannon, Joy Garrison, the Trade Mark, Jho Jenkins, Shawn Logan, Orlando Johnson, Irio de Paula et Joy Malcom (la chanteuse principale d’Incognito).
STARCHILD - Jamiroquai Bass Cover
La pédago ? Le passage de témoin indispensable
Doté de qualités pédagogiques indéniables, Matteo sait vulgariser ce qui est par essence complexe (c’est d’ailleurs à cela qu’on reconnaît les grands pédagogues). Soucieux de transmettre sa passion, il oeuvre non seulement sur la plate-forme mondialement connue des musiciens (Youtube), mais aussi dans différentes écoles et plus particulièrement à Rome.
Mais bien plus qu’un long discours, je ne peux que vous conseiller d’aller lui rendre une petite visite sur sa chaîne Youtube (et de ne pas oublier de vous y inscrire), car vous pourriez dans le cas contraire, passer à côté de comme on dit chez nous “une bonne crèmerie” !
N’hésitez pas à lui donner de la force et à liker ses vidéos, il le mérite amplement !